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Consultant : quel est le salaire moyen en France ?

38 000 euros bruts. C’est ce que perçoit, en moyenne, un consultant qui fait ses premiers pas dans le métier en France. Un chiffre qui peut grimper en flèche, parfois doubler en cinq ans, ou au contraire, jouer la carte du surplace selon la spécialité choisie. Car les écarts de rémunération ne relèvent pas du hasard : ils se creusent entre le conseil en stratégie, l’informatique ou le management, et varient encore davantage selon la taille du cabinet où l’on pose ses valises, ou la ville où l’on exerce.

Certains secteurs, à l’image de la finance ou de la transformation digitale, affichent des salaires qui s’envolent bien au-dessus de la moyenne nationale. Mais la progression ne dépend pas que du secteur : tout se joue aussi sur la capacité à élargir son portefeuille de clients ou à grimper vers des postes à responsabilités.

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Panorama des métiers du consulting : quelles réalités derrière le titre de consultant ?

Derrière le mot consultant, une foule de réalités se bousculent. À métier identique, les quotidiens n’ont parfois rien à voir : missions, statuts, rythmes de travail changent du tout au tout. Dans un cabinet conseil international comme McKinsey, BCG ou Bain, les fameux MBB,, la vie d’un consultant stratégie se conjugue avec analyses pointues, allers-retours en TGV ou avion, et échanges avec les directions générales des grands groupes. Ces meilleurs cabinets conseil misent sur la méthode, la rigueur, et une gestion de carrière bien huilée.

À côté, d’autres cabinets conseil se spécialisent : finance, transformation digitale, ressources humaines. Ici, la relation clientèle prend une autre tournure, plus technique, plus personnalisée. Les missions changent de format : durée, enjeux, intensité, rien n’est figé.

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Pour le consultant indépendant, le quotidien n’a plus rien à voir avec le confort des grandes maisons. L’autonomie s’impose, la prospection devient une seconde nature, et le portage salarial offre sa dose d’agilité. Certains se lancent après un passage en cabinet, d’autres choisissent d’emblée la liberté, séduits par la flexibilité des missions et l’indépendance dans la gestion du temps.

Pour mieux cerner cette diversité, voici les grandes familles du consulting :

  • Cabinets internationaux : structuration, mobilité, prestige.
  • Cabinets spécialisés : expertise pointue, proximité client.
  • Indépendants : agilité, réseau, variabilité des missions.

Impossible de résumer le conseil à un seul visage. Ni la taille du cabinet ni l’expérience ne dictent tout. Accéder aux grands noms, de McKinsey à Oliver Wyman, relève du parcours du combattant : épreuves de recrutement exigeantes, formation continue, culture du résultat. Dès les premières années, chaque expérience construit la valeur du consultant sur un marché où la réputation compte autant que les diplômes.

Consultant junior, senior, indépendant : comment les rémunérations varient-elles selon le profil ?

La question du salaire consultant en France ne se résume pas à une simple fourchette : elle suit les trajectoires, les environnements et les ambitions. En partant, un consultant junior touche en général un brut annuel salaire compris entre 35 000 et 45 000 euros, bonus compris. Les grandes firmes parisiennes, surtout en stratégie, tirent la moyenne vers le haut. Le variable, souvent lié à la performance, représente 10 à 20 % du total.

Côté consultant senior, les choses s’accélèrent passé cinq ans d’expérience. Les salaires s’étendent alors de 55 000 à 80 000 euros bruts par an, hors bonus. Les bonus prennent de l’ampleur, parfois équivalents à plusieurs mois de salaire. Les cabinets, pour attirer ou retenir ces profils, jouent la carte de la concurrence.

Le consultant indépendant navigue selon ses propres règles. Ici, le TJM (taux journalier moyen) remplace le salaire mensuel. Un indépendant facture généralement entre 400 et 900 euros la journée. Le salaire consultant indépendant dépend alors du volume de missions, du degré de spécialisation et de la force du réseau. Les variations peuvent être spectaculaires : certaines années sont florissantes, d’autres plus calmes. Pour les profils aguerris, le salaire maximum consultant n’a pratiquement plus de limite.

Voici comment se déclinent les niveaux de rémunération selon les profils :

  • Junior : 35 000-45 000 € brut annuel
  • Senior : 55 000-80 000 € brut annuel
  • Indépendant : TJM 400-900 €/jour, forte variabilité

Salaires moyens par secteur : comprendre les écarts et les tendances du marché

Impossible d’appliquer un tarif unique au métier de consultant. Selon la spécialité, la localisation, l’expérience, le salaire moyen oscille du simple au double. Dans le conseil en stratégie, les rémunérations tutoient les sommets : débuter chez McKinsey, BCG ou Bain (MBB) à Paris, c’est souvent démarrer au-delà de 55 000 € brut annuel, sans compter la part variable. Après quelques années, franchir la barre des 100 000 € bonus inclus n’a rien d’exceptionnel. D’autres cabinets de stratégie, comme Oliver Wyman, suivent de près, même si l’écart reste marqué entre Paris et les autres grandes villes.

Le salaire consultant informatique n’est pas en reste. À Lyon ou Marseille, un profil junior commence entre 36 000 et 42 000 € bruts par an. Après cinq années, les 60 000 € sont à portée, surtout dans les domaines porteurs comme la cybersécurité ou la transformation digitale. La chasse aux experts dope la concurrence ; les profils rares négocient à la hausse.

Dans l’univers de la gestion des ressources humaines ou du recrutement, les salaires sont plus mesurés. Un consultant RH démarre généralement entre 32 000 et 45 000 € bruts annuels. Ici, la progression passe par la fidélisation des clients et la montée en responsabilité. La géographie compte aussi : Paris garde l’avantage, mais des villes comme Lyon tirent leur épingle du jeu grâce à certains secteurs en tension.

Les tendances du marché se dessinent ainsi selon les secteurs :

  • Conseil stratégie : rémunérations les plus élevées, forte concurrence
  • Informatique : dynamisme, salaires en hausse, effet rareté
  • Ressources humaines : grilles plus contenues, évolution progressive

Décrypter les grilles salariales pour mieux anticiper son évolution de carrière

La grille de salaire moyen consultant n’est pas gravée dans le marbre. Elle reflète la somme de nombreux critères : expérience, spécialisation, secteur, politique interne du cabinet, localisation… La convention collective Syntec fixe un cadre minimal pour la plupart des sociétés de conseil en France, mais le vrai différentiel se joue ailleurs. La part variable, les bonus, les avantages en nature, ou encore le niveau de charges sociales modifient sensiblement la donne.

Le brut annuel salaire d’un consultant ne se limite pas à un montant affiché. La part fixe pose les bases, mais les primes sur objectifs, l’intéressement, la participation, voire les stock-options dans certains cabinets spécialisés, modèlent un package sur-mesure. Face à la concurrence, notamment dans les grandes villes,, les cabinets rivalisent d’avantages : télétravail, formations, mutuelles premium, mobilité internationale… autant de leviers pour retenir les meilleurs éléments.

Pour saisir ce qui entre vraiment dans la composition d’une rémunération, voici les principaux éléments à surveiller :

  • Part fixe : socle de la rémunération, indexé sur l’ancienneté et le niveau de responsabilité.
  • Part variable : bonus sur la performance individuelle, collective ou sur objectifs de mission.
  • Avantages : mutuelle haut de gamme, télétravail, tickets restaurant, mobilité internationale.

Les chiffres circulent peu : la politique confidentialité des cabinets freine la transparence sur les salaires. Pourtant, une tendance ressort : la compétition sur les talents tire les rémunérations vers le haut. Lire entre les lignes des grilles et garder un œil sur les pratiques du secteur, voilà la clé pour négocier ou anticiper les prochaines étapes de sa carrière.

Dans le conseil, les chiffres ne disent pas tout : la trajectoire se construit entre ambitions, opportunités et négociation. À chacun de composer sa partition, sur un marché qui ne cesse d’évoluer.

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